En présentant une quinzaine des plus beaux lavis d’Edmund Alleyn, l’exposition Petit précis d’histoire de l’art... et d’autres histoires rend compte des vingt dernières années de la pratique de l’artiste. La série Indigo (1985-1990), inspirée d’une maison acquise au bord d’un lac, traduit des sentiments de nostalgie, de mémoire, de bonheur perdu. Vanitas (1990-1995) évoque le voyage et une énigmatique traversée où l’ironie côtoie la fatalité. Quant à Éphémérides (1995-2004), celle-ci présente des objets en suspension, chaos de symboles récurrents déjà présents dans ses peintures des années 1960. Le dessin au lavis, qui occupa la majeure partie de sa production au cours de ces années, constitue son véritable testament artistique.
La Galerie Simon Blais vous invite par la même occasion à découvrir la publication Edmund Alleyn ou le détachement, coéditée par Leméac et les Éditions Simon Blais. Inspirée par les lavis de l’artiste, la romancière canadienne Nancy Huston compose un soliloque poétique. L’ouvrage constitue une ode à la création qui met en dialogue les mots et les images de deux artistes ayant choisi l’exil linguistique pour trouver « l’image juste ».