Jusqu'au 31 mars 2001, la Galerie Simon Blais présente une exposition de 7 jeunes peintres montréalais qui n'avaient, jusqu'ici, jamais exposé en galerie privée. Ils ont entre 23 et 37 ans, ils font tous de la peinture, ils sont presque tous diplômés d'universités du Québec ou de l'Ontario, et ils sont débordants d'enthousiasme face à l'avenir qui les attend!

En partant du désir de présenter de nouveau talents à notre clientèle, l'équipe de la galerie a visité ateliers d'artistes et centres d'exposition, et présente le résultat de ses découvertes tout au long du mois de mars.

Les voici :

-Dominique Goupil, 30 ans, BAC en arts visuels à l'UQAM en 1998. Peint de grands paysages abstraits, nuageux, de véritables rêves, sur du bois vernis.
-Peter Hoffer, 34 ans, son conjoint, originaire de Guelph en Ontario, BAC Fine arts à l'Université de Guelph, Maîtrise à Concordia en 1996, peint des paysages grandioses sur du bois, avec grande maîtrise (on dirait des photos), qu'il glace de multiples couches de vernis et de résine, au point où les surfaces sont brillantes comme des miroirs.
-Rafael Sottolichio, 28 ans, né au Chili, vit à Montréal depuis 1975. BAC en arts visuels à l'UQAM en 1996. Expose depuis 1996 dans les centres d'artistes et dans les Maisons de la culture. Peint des paysages d'après des photos prises à bord d'une voiture qui roule! Étonnant et très habile!
-Lenny Piroth-Robert, 26 ans, BAC en peinture à Concordia en 1999. Fait du portrait, surtout de ses amis à ce point-ci. Très belle «patte», habile, où la personnalité des modèles transparaît bien.
-Mary Hayes, 37 ans, BAC en arts visuels à Concordia en 1988. Fait du portrait elle aussi, très fin, avec des touches surréalistes dans les costumes et accessoires dont elle affuble des modèles.
-Keer Tanchak, 23 ans, originaire de Colombie-Britannique, BAC en arts visuels à Concordia en 2000. Peinture plus expressionniste, à grands traits, sur des surfaces surprenantes, souvent du métal recyclé ou de la tôle de ferblantier, laissant transparaître les surfaces brillantes du métal, pour un effet accrocheur. Elle nous présente des ré-interprétations de la peinture de genre française du 18e siècle, d'après des tableaux de Lancret, qui dépeignait la vie des gens de la cour de France.
-Yann Leroux, 26 ans, autodidacte né à Lebel-sur-Quévillon. Peint des modèles de façon assez crue, sans artifice, très habile, dans des intérieurs bien dessinés.

Le résultat est fort éloquent, la Galerie est plus belle que jamais, et l'ensemble nous laisse entrevoir un avenir radieux!