Estampes deMarcel Barbeau, Sam Francis, Yves Gaucher, Hans Arp, Jacques Hurtubise, Olivier Debré, Karel Appel, Rita Letendre, Joan Mirò, Joan Mitchell, Guido Molinari, Alfred Pellan, Jean Paul Riopelle, Robert Mangold, Marc Séguin, Pierre Soulages, Claude Tousignant, Walasse Ting.

Cette exposition collective fait la part belle à l’estampe, terme générique pour définir une œuvre imprimée, et mettant en lumière une variété de techniques révélant aussi bien le caractère expérimental rattaché à ces procédés d’impressions que la prouesse technique que cela implique.

Dans l’histoire de l’estampe québécoise, il faut remonter à une période charnière, une cinquantaine d’années en arrière, pour comprendre le chemin que celle-ci va emprunter, avec notamment Albert Dumouchel, véritable chef de file qui va enseigner la gravure à l’École des Beaux-arts à partir de 1960 et beaucoup expérimenter de son côté pour mettre au point ses propres procédés de gravure. Le lieu d’incubation lié au développement de l’estampe et de l’édition d’art se situe principalement à l’École des Arts graphiques, une sorte de « laboratoire » d’expérimentations où gravitent de nombreux artistes. Yves Gaucher, élève de Dumouchel et autre figure emblématique de l’estampe au Québec, va aussi amener sa pierre à l’édifice en repoussant les limites de l’œuvre imprimée dans ses retranchements, exploitant les possibilités expressives et plastiques des diverses techniques de gravure.

Empreintes analogues met également en lumière la pratique de l’estampe à travers le monde avec des planches de Joan Mirò, Antoni Tàpies ou encore Joan Mitchell, et mettant ainsi en évidence toute la richesse de cette forme d’art complexe. C’est aussi l’occasion de découvrir les deux plus récentes œuvres de Marc Séguin, Harfang et Amour Crow.

L'exposition est accompagnée d'un lexique détaillant les différents procédés d'impression utilisés.  

Illustrée: Sam Francis, Affiche Kunsthalle Bern, 1960, lithographie sur papier, édition 30/100.

Quelques œuvres choisies: