Regard sur le travail d'Isabelle Guimond

Regard sur le travail d'Isabelle Guimond, artiste dont la première exposition à la galerie remonte à 2014.

Ces aquarelles d'Isabelle Guimond ont été réalisées pour l'installation Borderline dans le cadre de son travail avec le collectif Filles Debouttes! (avec les artistes Gabrielle Lajoie-Bergeron et Christine Major). Ce projet s’intéresse à la place des femmes dans les villes et les environnements hyper-industrialisés.  Pour les sujets présentés ci-dessous, Guimond s'est inspirée de scènes observées à Baltimore, ville du Nord-Est américain.

«À la fois flâneuses et reporters, nous utiliserons la marche et la cueillette, sur le terrain, comme méthode de travail. Le plaisir d’errer dans les rues a longtemps été associé à une activité masculine. Utiliser la flânerie urbaine au féminin, apparait comme une manière d’explorer notre subjectivité, de donner forme à nos expériences, de faire des découvertes inédites, de construire des alliances, d’aller vers les autres tout en continuant et intégrant cette bataille de visibilité.»

— Filles Debouttes!  (extrait)

Dans sa plus récente exposition à la galerie, La compétition des bonnes nouvelles, l’artiste s’est intéressée à la notion de ruine en tant que motif, mais aussi sur le plan du matériau et celui de la méthode. Après s’être attachée aux enjeux anthropologiques associés aux quartiers défavorisés dans une approche quasi documentaire, Guimond s’est intéressée à l’appropriation d’images de différentes sources, grappillées et colligées depuis plus d’une décennie.