Fortement attaché à la nature, Riopelle a, tout au long de sa carrière, eu recours à une imagerie animalière. Gibiers, animaux domestiques ou de la ferme et oiseaux de proie se relaient dans son œuvre et incarnent non seulement un terroir, mais également un regard exceptionnellement vif porté sur le monde. L’exposition Les migrations du bestiaire regroupe un nombre important d’œuvres de Riopelle révélant son intérêt pour le motif de la bête, perspective selon laquelle le travail de l’artiste québécois n’avait, étonnamment, pas encore été abordé.
La monographie Les migrations du bestiaire sera lancée à l’occasion du vernissage de l’exposition. Elle regroupe, en 180 pages, des textes inédits de Simon Blais, Gilles Daigneault, Robert Enright, et Yseult Riopelle. Cette exposition coïncide également avec le lancement du 4e tome de Jean Paul Riopelle. Catalogue raisonné, couvrant la période 1966-1971.