Découvrez le travail du peintre Louis-Philippe Côté, dont la première exposition solo à la galerie remonte à 2013.
«Le désir de peindre ce qui précède la peinture est toujours pour moi quelque chose d’exaltant. Cependant, il faut parfois que je me résigne et que j’admette que je dois mettre de côté ce qui avait été décidé au départ.
La peinture est un espace complexe, qui se compose à travers des temps superposés, compressés et absorbés sur une même surface. Le repentir, par exemple, permet de cacher, d’explorer et de superposer d’autres espaces. Cela forme des univers denses, en surcharge, jalonnés de ruines, d’ombres et de mystères. User de repentirs en peinture, c’est construire autrement par une multitude de couches, de couleurs, de plans et laisser progressivement émerger le tableau.
Paradoxalement, la volonté d’accentuer la profondeur du regard s’effectue d’un ordre inférieur à un ordre supérieur de la surface.»
Apocalypse silencieuse n° 5, 2019, huile sur lin, 167,5 x 223,5 cm (66 x 88 po). 10 000$
«La peinture possède cette temporalité particulière qui permet de détourner le regard et la pensée en dehors du monde. C’est un médium hors-système. Qui se tient loin des machines. Il existe un moment dans l’exécution, un état particulier de la conscience, où il n’y a plus aucune hésitation. Où la fureur aveugle de la création est synonyme d’une confiance implacable pour saisir le tableau en devenir. Cet état, c’est en quelque sort ne plus savoir ce qui est en train d’être créé. C’est une force qui transcende l’action et la nécessité de peindre.»
- Louis-Philippe Côté, 2019
Étude pour forêt n° 3 et 5, 2019, gouache sur papier, 30,5 x 40,6 cm (12 x 16 po). 1100$ chacune incluant cadre
Repli no.1, 2017, huile sur lin, 44 x 57 cm (17,5 x 22,5 po). 2000$