« À l'instar des philosophies orientales qui prônent une qualité de présence dans l'acte de peindre, je m'efforce de cultiver un lien étroit entre l'énergie vitale et la trace laissée sur la toile. Je veux que l'image soit libre, fluide et en accord avec un esprit qui aurait fait la synthèse de toute nourriture. Formellement, ma peinture évoque un certain classicisme et s'inspire entre autres des grandes traditions de la peinture italienne, ses glacis et sa lumière unique. J'ai aussi retrouvé cette luminosité dans les peintures de Rothko. Puis, j'ai réalisé en voyant la rétrospective des œuvres de Pierre Soulage à Paris qu'un lien profond relie tous mes maîtres : le sacré. »