Regard sur le travail d'Alexis Lavoie

1 février 2021

Découvrez le travail d'Alexis Lavoie, dont la première exposition solo à la galerie remonte à 2014. Extraits du texte «Théâtres de la ruine» écrit par l'historien de l'art Philippe Dumaine pour le catalogue «Alexis Lavoie, Une décennie de peinture» (Éditions Simon Blais, 2019).

«Des pièces-boîtes aux paysages, des pétarades aux célébrations, des corps aux peaux, le travail d’Alexis Lavoie pointe les effets de notre époque contemporaine, faite d’excès, d’absurde, de douleur et d’innocence.»

En pièces (25)

«Alexis Lavoie construit, à même le canevas, des pièces-boîtes au sein desquelles des éléments hétéroclites sont dispersés. (…) Bien qu’ils appellent spontanément le vocabulaire de la ruine par leur aspect bancal et vétuste, difficile de dire si les objets et les fragments architecturaux renvoient au passé au présent, au futur ou même au rêve. Souvenirs de jours plus glorieux ou images prémonitoires d’un avenir dystopique?»

En pièces (25), 2013, huile sur toile, 122 x 122 cm (48 x 48 po). 2700$

Piñata (bleu)

«L’un des motifs récurrents dans l’œuvre d’Alexis Lavoie est l’explosion : champignons nucléaires et feux d’artifice y grondent, tandis que des éclats graphiques parsèment de nombreux tableaux. (…) (Ces séries) évoquent respectivement le drame, la mort et la vie, la fête. Entre exaltation et détresse, les agencements d’Alexis Lavoie créent des lignes de tension.»

Piñata (bleu), 2013, huile sur toile, 122 x 122 cm (48 x 48 po). 2700$

Surface

« Pour Surface, Lavoie s’appuie sur la matière de la toile, qui devient synonyme d’épiderme. Il peint d’abord une peau, puis sectionne la toile, la numérise et l’imprime à grande échelle. L’épreuve numérique finale affiche ainsi une apparence trouble, les aspérités, plis et craquelures de la peinture donnant l’illusion d’une membrane vieillie.»

- Philippe Dumaine

Surface (1), 2017, impression au jet d'encre sur papier, édition 2/3, 139,7 x 153,04 cm (55 x 60,25 po) . 2200$